Seth est un jeune homme légèrement asocial, au caractère grincheux et mal aimable. Cynique, froid et cruel, il adore mettre les gens dans les ennuis ou les faire souffrir. C’est un dangereux sociopathe, qui sait exactement comment manipuler les gens pour obtenir d’eux tout ce qu’il désire. Le règlement ? Il n’en a rien à faire. En fait, il exècre qu’on lui donne des ordres. Autant vous dire qu’il s’amuse toujours à enfreindre donc ces derniers. Et qu’est-ce qu’un règlement ? Un condensé d’ordres. Alors oui, il y désobéit constamment. S’il n’a pas montré ses pouvoirs aux humains, c’est qu’en voyant qu’il était dangereux pour ces derniers, le directeur de l’école lui a mit un bracelet qui lui ote tous ses pouvoirs et que seul Seth ne peut pas enlever. Et personne, pour l’instant, n’a été assez stupide pour s’approcher de lui. Donc pour l’aider à s’en débarrasser.

A part cela, que dire d’autre ? Seth semble détester à peu près tout ce qui existe en ce bas monde. Mais quelque chose à réussit à le séduire. Avec sa jolie couleur rose, sa fraicheur…La framboise. Quoi, vous vous attendiez à quelqu’un en particulier ?

Il garde toujours sur lui des couteaux (six précisément, éparpillés un peu partout), pour se défendre et attaquer, puisqu'il ne peut pas utiliser ses pouvoirs. C'est un pro du lancer.

Oh, une dernière mise en garde (Contre hercules pas d’es…Ah non je me suis trompée d’histoire). Ne touchez jamais, JAMAIS, vous m’entendez bien, à ce qu’il pourrait revendiquer. Il est possessif. Qui plus est, ça pourrait se retourner contre vous.

Pourquoi s’attarder sur le passé de Seth ? Moins vous en saurez, mieux vous vous porterez. Néanmoins, puisqu’il le faut… Seth est né en Nouvelle-Zélande. Père et mère étaient tous deux énormément pris par leur travail. Ils avaient donc engagés une nourrice pour s’occuper de leur bambin. Inutile de vous dire que jamais l’une d’elle n’est resté plus d’un mois. L’enfant était bien trop insupportable.

A l’âge des cinq ans de Seth, sa mère, qui travaillait dans un laboratoire, décida de lui injecter le virus A quotidiennement. Elle lui faisait croire qu’il s’agissait d’anticorps pour éviter d’attraper les germes qu’elle baladait sur lui. Si au début il la crut naïvement, à ses sept ans, déjà perspicace, il comprit que ce n’était qu’un mensonge. Et ne tarda pas à en avoir la confirmation quand d’étranges auras commencèrent à s’échapper de ses mains. D’abord légèrement effrayé (à cet âge là, normal), il chercha à les cacher avec des moufles. Mais son père, homme tout aussi strict que sa mère, lui força à les enlever dès le premier soir de repas. C’est là que Monsieur Foxter, qui était contre la mutation, s’emporta réellement pour la première fois contre sa femme. Il la quitta sur le champ, lui interdisant de revoir Seth. Désormais éduqué par son père, Seth reçut une éducation très dure. Son père détestant les mutants, il se mit à le détester d’être ce qu’il était devenu. Et, ce genre de sentiments allant souvent dans le sens inverse, Seth se mit à haïr son père. Tant et si bien qu’ils ne s’adressèrent plus, au fil des années, la parole.

Lorsque le Normality Project fut lancé, les deux hommes eurent chacun un avis divergeant. Pour le père de Seth, c’était là une chance en or de se débarrasser de cette bouche en trop à nourrir, de ce sale gosse qui n’apportait que des ennuis. Car oui, Seth s’amusait à terroriser les gens en faisant apparaitre des ombres devant eux, la nuit venue. Pour le fils Foxter, en revanche, il était hors de question qu’il se retrouve là haut. Contre son gré, on l’y emmena. Et pour être sur qu’il ne tenterait rien en chemin, on verrouilla ses pouvoirs avec un bracelet. Au vu de son profil et de son caractère, il fut jugé plus prudent qu’il le garderait, et ce durant toute sa scolarité à Norget School.

Lors de sa première année à l’école, Seth se fit rapidement une réputation. Personne n’osait l’approcher. Froid, méchant, cassant et hostile, doublé d’un aimant à problèmes…Tous les défauts qui font que les autres vous évitent. Mais au cours de cette année, il a bien réfléchi. Sa revanche, il va la prendre. Sur son père. Sur les gens qui vivent au pensionnat. Sur ce directeur de malheur. Sur l’humanité toute entière. Mais pour cela…Pour cela, il faut que quelqu’un lui enlève son bracelet…